Et pourquoi diable apporter de l'eau au moulin de ceux qui ont déporté Louise Michel? Et revient sur des événements comme #metoo. Personnellement, j'ai beaucoup de mal à comprendre comment on peut avoir envie d'assouvir ses désirs au détriment de l'intégrité d'autrui. Ses histoires sont toujours bien documentées, ce qui ajoute en crédibilité à son discours. Des personnages assis qui soliloquent. Et maintiennent les rouages des interactions sociales, quitte à parfois s’oublier elles-mêmes.Comme cette hôtesse de l’air qui doit rester souriante face à des passagers parfois grossiers, pour ne pas dire carrément humiliants. C'est vraiment ça que j'ai vécu quand je me suis éveillée à la politique, qui a longtemps été pour moi un truc un peu chiant. Des trois publiées et que j’ai lu la nouvelle BD d’EMMA est peut-être la plus engagée. Ces BD je trouve sont d'utilité publique, toutes les personnes à qui je les ai prêtés les ont adorés ! Bretécher nous a quittés il y a trois mois, on n'oubliera jamais son trait qui jaillit, les lignes brisées, les gros pifs, le mouvement, la caricature indissociable du texte en surtitrage, toujours ironique, cinglé d'une calligraphie énervée. « Un autre regard » est une collection de petits albums BD qui rassemblent les planches réalisées par l'illustratrice engagée Emma dont le travail est disponible sur internet. L.Br., « Féminisme: La « charge mentale » expliquée en BD cartonne sur les réseaux sociaux », 20 minutes,‎ 10 mai 2017 (lire en ligne) Emma (interviewée) et Fabrice Pouliquen, « Un autre regard sur le climat: « En faisant cette BD, j’ai dû faire une pause tant ce que j’apprenais me déprimait », raconte Emma », 20 minutes,‎ 4 mai 2019 (lire en ligne). es, la majorité des femmes n’a de cesse de multiplier les petites attentions et grands gestes pour tenter d’améliorer le quotidien de leur entourage. Une absence de réponse, c'est non. J'ai trouvé dans des articles féministes des scènes que j'avais... Je résume et ancre ce thème un peu théorique dans nos vies privées : ces expériences personnelles qui permettent de toucher chaque femme.

Impossible en grandissant d'échapper aux injonctions de rendre notre corps conforme aux critères de beauté du moment. Emma «travaille mentalement» à ses prochaines BD, qui évoqueront la «charge émotionnelle» et le temps de travail. Aujourd’hui je vais vous parler de la BD « La charge émotionnelle et autres trucs invisibles » écrite par Emma, une ingénieure informatique féministe qui s’engage aux travers de l’écriture et du dessin à dénoncer et expliquer certains travers de notre société actuelle.

Car le consentement c'est simple : non c'est non. Féministe et anticapitaliste, l'artiste aborde des sujets de société très variés, mais qui visent principalement à mettre en lumière l'inégalité des relations entre les femmes et les hommes, ainsi que les conséquences dramatiques de notre modèle économique. Dans "La charge émotionnelle et autres trucs invisibles", Emma revient sur ce que cela implique d'être une femme au foyer Ce n'est pas qu'une question de tâches ménagères. Celui-ci comme son nom l'indique parle de la charge mentale que peut subir une femme, mais pas que, on parle aussi du tabou des violences policières, les affaires dissimulés, des femmes que ces hommes abandonnent après qu'elles aient élevés leurs enfants et qui sont dépendantes de ces derniers financièrement. Les pistes de réflexions qui permettent d'échanger entre lecteurs de son travail, mais aussi avec les autres… car quand on a lu ce livre, on est capable d'expliquer simplement ce qu'est le consentements par exemple. Simplement. Ou encore celle-ci qui simule un orgasme pour rassurer son partenaire (ce qui concerne 30 % des Françaises, selon Cette charge émotionnelle constitue aussi une sorte de transfert d’énergie, ce que la scientifique islandaise Anna G. Jonasdottir Emma cite enfin la bande dessinée de Liv Strömquist, J'ai lu les deux premières BD intitulés « Un autre regard » qui traitent des sujets de société, sur la question du genre et des femmes. « Si l'on juge l'homme d'après ses dons naturels, on ne trouve pas en lui, des pieds à la tête, la moindre trace de bonté » écrivait Calvin cité par Zweig.